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Psychoanalysis (1996)

Démarche artistique

Pyschoanalysis est issue d’une collaboration entre Bill Parsons et Chuck Samuels.

Psychoanalysis est une installation multidisciplinaire interactive qui intègre des images photographiques, de la musique et du son diégétique. Son regard se pose sur l’un des montages les plus brillants et misogynes dans l’histoire du cinéma : la scène de la douche dans le film Psychose d’Alfred Hitchcock. Les images et la trame sonore de l’original ont été disséquées puis ressuscitées pour en proposer une recomposition imparfaitement fluide qui encourage le regardeur à réfléchir au voyeurisme, au fétichisme, à la structure du récit cinématographique, au traitement des sexes chez Hitchcock et dans les films populaires, entre autres enjeux.

La réalisation de la trame sonore a été soutenue par une bourse du Conseil des arts du Canada accordée à Bill Parsons.

Psychoanalysis : Diffusion

Expositions individuelles ou duos :

1996 Galerie 101, Ottawa
Galerie Vox, Montréal

Psychoanalysis : Bibliographie

2014 Philipp Dominik Keidl, “Flickering Memories: Chuck Samuels and Mike Hoolboom,” Global Engagements in Contemporary Canadian Art, ed. Loren Lerner, p. 329-39. Montreal: Centre for Contemporary Canadian Art Academy, 2014, Web

1996 Lucinda Catchlove, « We’re all psycho », HOUR, 11-16 avril 1996.
Virginia Howard, « Exhibits explore psyche, vanity, art as art », The Ottawa Citizen, 26 mai 1996.

1999 Will Straw, « Psychoanalysis », catalogue image/duration, Tim Dallet (dir.), Ottawa, Gallery 101, p. 35-44.

Psychoanalysis : Images reproduites

2006 Exit Magazine, « REMAKES », no 21 (février), p. 31-32, 63-67, 82-83.

1998 American Photography 14, Hong Kong, Amilus, Inc., p. 216-217.

1997 Aperture, « Dark Days: Mystery, Murder, Mayhem », no 149, p. 56-57.

Psychoanalysis : Détails sur l’exposition

Les photographies :
Les photographies reconstruisent exactement des cadres précis de la scène de la douche dans Psychose, mais que plutôt que d’illustrer une femme blanche en train d’être assassinée par un homme travesti, les images présentent différentes personnes de divers âges, sexes, tailles, races, etc., interprétant les deux rôles.

79 photographies sont assemblées en grilles formant un scénarimage composé de 7 panneaux aux proportions identiques de 117 x 171 cm (46 × 67 pouces). 4 grandes images en noir et blanc, dont la dimension suggère un écran de projection, alternent avec 3 panneaux, chacun étant une grille de 25 épreuves en noir et blanc de 23 x 33 cm (9 × 13 pouces). Chacun des 7 panneaux de Psychoanalysis est monté, sans passe-partout, dans un cadre en bois noir accroché de manière linéaire avec un espace 25 cm (10 pouces) entre les cadres.

La trame sonore :
La musique et les sons diégétiques (douche, cris, renvoi d’eau, etc.) de la trame sonore originale ont été reconstitués à l’aide d’une instrumentation qui n’est pas utilisée dans le film original, de même qu’en échantillonnant, montant, déformant et traitant des enregistrements de Hitchcock parlant de Psychose. Même si la voix de Hitchcock est employée à la manière d’un instrument de musique, il arrive que certains des mots qu’il prononce soient perceptibles.

Les trois segments de 60 secondes qui composent la trame sonore sont liés à plusieurs détecteurs de mouvement fixés au plafond qui surplombent les cadres. En se déplaçant devant les différents panneaux, le spectateur active au moins un de ces trois segments. Ces sons, en lien avec les images devant le spectateur, émanent de haut-parleurs placés au mur sous les panneaux. C’est le mouvement du spectateur dans l’installation (et les mouvements des autres) qui détermine son expérience sonore, ce qui fait de chaque visite de Psychoanalysis un événement singulier.

Psychoanalysis : Presse

Psychoanalysis : Pour s’informer

Veuille joindre Bill Parsons et/ou Chuck Samuels.